lundi 20 janvier 2014

Brûle.



Ton cerveau brûle, brûle de questionnements incessants. Il brûle tel un feu de foret dans le sud de l'Australie par un été caniculaire. L'heure tourne encore, elle tourne bien trop vite, malheureusement tu ne peux rien y faire, car la fin approche. Ton cœur ce sert de plus en plus, et tu n'oses pas, tu n'oses plus. le tétanisme de tes membres fait de toi le robot de tes sentiments. Une grande inspiration tu prends, pensant que cela te rendras de nouveau fort comme la muraille de chine, mais hélas, aujourd'hui tu n'es plus capable d'être aussi fort que cette forteresse de plusieurs centaines d'années.
La première chose que tu fais pour te rassurer c'est d'allumer une cigarette, de prendre des bouffés encore et encore, de plus en plus importantes. A la fin de cette cigarette, elle ne t'aura réellement qu'apaisé superficiellement. La tête entre les mains, tu cherches toutes les solutions possibles et inimaginables pour sortir ce feu de foret qui prend de l'ampleur de plus en plus fortement à l'intérieur de ton être. Par chance tu arrives à fermer quelques heures les yeux, la seule chose que tu ne savais pas, c'est que ce questionnement va aller jusqu'à hanter ta nuit au plus profond de ton subconscient. Tu seras restreint à devoir résoudre ton questionnement dans ce rêve, ou plutôt devrais-je appeler cela cauchemar ?.  En sursaut tu te réveilleras tétaniser par la peur, les gouttes de sueurs coulerons sur ton front, sur tes joues, dans ton cou, iront même jusqu'à ce nicher sur ta poitrine, des larmes de peur accompagnerons ce massacre de subconscient. L'heure tourne encore et encore, le jour se lèvera bientôt,  tes yeux sont rouges, par cette nuit horriblement longue où tu n'auras pus refermer les yeux.
Le jour ce lève, ton cerveau est en continuel ébullition, à vrai dire tu ne sens même plus cette brûlure tellement tu y es habitué à présent. Les jours passèrent, le questionnement brûlant quant à lui était présent en permanence, la peur elle, aussi t'accompagne dans les moindres pas de la vie. Tu te retrouves enfermé dans un piège, comme quand un lion piège sa proie. Et pourtant tu continues à te laisser attraper, pour la simple et bonne raison que tu n'es pas assez courageux pour avouer la vérité, tu essayeras de t'échapper en courant de toutes tes forces en évitant les confrontations, en esperant que ton questionnement qui t'entoures en permanence prennent les voiles, pour aller parcourir des milliers de kilomètres à travers les océans loin de toi, très loin de toi. Mais en réalité tu continueras à brûler de l'intérieur, jusqu'à finir en cendre et ne plus être cette forteresse que tu étais avant, tu seras réduis à l'état de néant car le reste à tes yeux est beaucoup plus important que ce questionnement qui te dévore de l'intérieur petit à petit en ne laissant aucunes miettes sur son sinistre passage tu ne seras simplement plus rien.

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